
NON à la concurrence déloyale ! OUI à la baisse des charges !
06/06/2025 Engagement
Lundi 30 juin 2025, les coiffeurs seront dans la rue à l’appel de l’Unec et de son président Christophe Doré, place de la Bastille à partir de 14h. En parallèle une pétition a été ouverte
L’Unec hausse le ton auprès des pouvoirs publics, Emmanuel Macron et ses gouvernements n’ont ainsi tenu aucune de leurs promesses de contrôle depuis la levée controversée de l’obligation du BP pour, au minimum, limiter les installations illégales massives. Ce qui a prévalu est resté la logique macronienne de libéralisation sans frein et sans règle, sauf pour les entreprises classiques ! « Les coiffeurs sont étouffés par l’exercice d’une concurrence déloyale soutenue et alimentée par le gouvernement, par des charges toujours plus écrasantes qui découragent l’entreprenariat dans la coiffure, » a déclaré Christophe Doré qui appelle à la mobilisation pour lutter contre la concurrence déloyale et les règles toujours plus lourdes (accessibilité, RGPD, électricité document unique, affichage des prix, déclaration au registre des métiers, etc.). Les demandes phares sont de contrôler :
- les installations illégales
- les tarifs anormalement bas (souvent signe de non-paiement des charges ou de sous déclaration de l’activité)
- les ouvertures en dehors des horaires autorisés
- les dissimulations fiscales non-déclarations de personnel…
Le syndicat demande en outre une baisse des charges pour tenir compte de l’inflation et de ses conséquences ainsi que des charges sociales trop lourdes pour les TPE avec des chefs d’entreprises qui peinent à se rémunérer décemment.
Le déclencheur de la colère des coiffeurs tient à la libéralisation sans contrôle qui transforme le métier en une jungle sans règle, et pire avec des règles que seuls certains respectent, telles des boulets aux pieds. Certes le BP n’est plus obligatoire mais une personne qualifiée avec une expérience de trois ans (et déclarée !) se doit d’être en salon ce qui n’est pas toujours respecté parmi les milliers de salons illégaux qui prospèrent.
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