Beauté Sélection Lyon résiste en beauté
15/12/2015 Événements/SalonsMalgré le climat national alors un peu tendu, le salon Beauté Sélection Lyon, qui s’est déroulé les 22 et 23 novembre derniers, affiche un bilan satisfaisant, aussi bien sur le plan artistique qu’en termes de chiffre d’affaires. Si les curieux ont moins flâné dans les allées, les organisateurs ont annoncé une fréquentation stable, avec 25 709 personnes, et le niveau d’affaires est resté bon, selon l’avis de beaucoup d’exposants, aussi nombreux qu’à l’accoutumée (environ 170). Cette 11ème édition de Beauté Sélection Lyon a accueilli, dans une ambiance studieuse, les épreuves nationales de sélection de l’équipe de France de coiffure pour les Championnats du monde prévus en mars prochain à Séoul (Corée du Sud). L’animation a été assurée par des conférences et des workshops très orientés spa, sans oublier une nouveauté présentée en collaboration avec L’Eclaireur, la « Creativity Experience ». L’idée forte : faire se rencontrer pendant une demi-journée en immersion des spécialistes des produits (L’Oréal Professionnel), du numérique en ligne (AGT Digital, CITC EuraRFID), de l’aménagement (Nelson, Crouzet), du marketing (Stéphane Amaru) et des coiffeurs porteurs de projet afin de leur procurer des pistes de réflexion concrètes. Côté artistique, la diversité était au rendez-vous. Stéphane Amaru, avec Didact Hair Building, a ouvert le bal le dimanche, dans un salon encore calme. L’après-midi, les plateaux se sont succédé, avec tout d’abord le show de Béatrice et Pierre Chavat pour Vitality’s. Puis l’équipe de Stephan, pour Sebastian Professional, a présenté des coupes tendance commerciales et des délires plus créatifs de chignons et attaches pour homme. Enfin, Sandrine Ruiz, pour Eugène Perma, a proposé un élégant plateau espagnol, avant le final assuré par Coiffeur en France Rhône-Alpes. Une belle édition donc, qui a su s’imposer dans une actualité bien lourde, donnant ainsi un bol d’air aux coiffeurs rhônalpins et des régions limitrophes.
Photo : le show de Sandrine Ruiz
© Brice Thiron