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Point d’orgue de l’année pour la collecte de fonds et de repas des Restos du cœur, le concert des Enfoirés est devenu une part importante de la vie de son chef coiffeur, Thierry Deschemin.

À lire la presse grand public de ces dernières semaines, on pourrait le croire. Si la faiblesse des salaires est une réalité depuis des décennies, le cœur du problème est plus profond. Les faibles minima en coiffure n’ont pas grand-chose à voir avec la crise des vocations, les prix sont au cœur du problème.

Les salons du groupe Gina Gino, implantés en grandes et petites villes, sont un bon indicateur des conséquences du Covid-19, des évolutions des habitudes et des questions de recrutement. Comment ont-ils vécu cette crise ?

Divisco s’est fait connaître comme une petite entreprise sachant flairer et anticiper le développement de certains marchés. Elle réinvente désormais la logique des lancements de produits.

L’informatique est présente en coiffure depuis longtemps mais elle a mis du temps à s’imposer. Dès les années 1990 Jean-Claude et Sylvie Brosset, créateurs d’Ikosoft, y ont cru, au point d’y embarquer toute la famille !

Le secret du bonheur, c’est peut-être de mettre ses passions en commun. C’est en tout cas la recette de la famille Paget, à Marcq-en-Barœul, pour leur boutique de coiffure, optique, épicerie et bar !

Yvan et Lucca, fils de Bruno Estatoff, travaillent au salon paternel. Une affaire familiale à trois têtes où la confiance et le professionnalisme sont de mise. Ils revendiquent la liberté de ne pas travailler sous pression et de profiter des uns des autres. Le salon comme à la maison !

Il est temps de se réveiller, la crise du Covid ne doit plus servir de prétexte à la destruction des scènes artistiques les plus créatives de France. L’avenir et l’attractivité de la coiffure en dépendent.

Porté aux nues au début des années 2000, puis précipité dans les geôles des produits dangereux, le service de lissage a su se réinventer en version naturelle pour proposer désormais des formules douces, soignantes, avec un service plus rapide !

Si la tondeuse fait parfois peur aux clientes, elle reste un outil indispensable. Les coiffeurs hésitent souvent à l’utiliser pour une question d’image, ce qui n’avait pourtant pas rebuté Jean-Louis David...

Les accélérateurs de service couleur ont toujours existé. Ils sont plus ou moins utiles, plus ou moins pertinents, mais les nouvelles générations apportent un vrai plus.

Au-delà des demandes de jeunes femmes pour des blonds très clairs, de plus en plus de seniors font le choix de garder leurs cheveux blancs. Une orientation pas si évidente que le coiffeur peut accompagner, voire sublimer.

Notre posture et notre gestuelle en disent plus long sur nos émotions que les longs discours. Aussi, un bon décryptage du langage du corps permettra au coiffeur de mieux comprendre sa cliente, mais également de véhiculer une belle image de lui-même et du salon.

Monter un salon de coiffure est à la portée de presque tous, la difficulté est de le transformer en une marque avec une notoriété, une image et ses services reconnus. Une construction qui ne doit rien au hasard.

Surmonter des difficultés et améliorer les performances de son salon : pourquoi ne pas faire appel à un coach ? Ce suivi personnalisé, encore trop peu utilisé par la profession, se révèle en effet souvent précieux pour remettre son salon dans les rails de la croissance.