Le MCB by BS 2022 a retrouvé son lustre d'antan, avec quelques bémols mais beaucoup d’énergie et d’enthousiasme et enfin une foule compacte qui ont réconforté à la fois les coiffeurs et les fournisseurs.
Face à un métier difficile, en tension depuis toujours au niveau de l’emploi, les coiffeurs prouvent qu’ils sont bien en phase avec l’ensemble d’une société qui se radicalise : le dialogue et le...
Angélique Belliveau et Émilie Geslin sont à la tête du réseau Hair Business, qui présente depuis l’origine une particularité forte : accompagner des coiffeurs indépendants par des analyses chiffrées pour parler business et développement.
Pascal Coste est un coiffeur parfois difficile à cerner. Businessman avant tout, c’est un faux dilettante mais un vrai épicurien, qui construit, l’air de rien, un empire avec une détermination tranquille.
Fauvert Professionnel fait partie du paysage capillaire depuis des années mais cette marque longtemps discrète a décidé de se mettre en avant. Une bonne nouvelle avec le retour en force du fabriqué en France.
Encore anecdotique il y a dix ans, le développement des marques blanches s’accélère, surfant sur l’envie de personnalisation autant que sur l’agacement des coiffeurs de retrouver leurs marques partout !
De plus en plus de salons lâchent à la fois le téléphone et la caisse…, avec un certain succès même si cela ne s’improvise pas, comme nous l’expliquent Carli, à Paris, et Thomas Tuccinardi, à Lyon.
À 28 ans, Thomas Tuccinardi est un coloriste nouvelle génération à la tête d’un salon haut de gamme et qui compte 105 000 abonnés sur Instagram. Son ambition : dépoussiérer l’artisanat et inscrire la coiffure dans les métiers d’art. Audacieux et créatif, il a su séduire les influenceuses.
Depuis dix ans, le « fabriqué en France » revient sur le devant de la scène. Une nouvelle histoire d’amour avec les consommateurs, renforcée par les questions de souveraineté des uns et les exigences
de circuits courts décarbonés des autres.
Le milieu de gamme souffre de la comparaison avec le low cost, une montée en gamme semble nécessaire… Oui, mais jusqu’au luxe ou selon des codes proches ? Le haut de gamme ou luxe abordable semble une bonne piste.
Si, par nature, nombre d’entrepreneurs artisanaux sont des optimistes, leur situation peine à se redresser et, surtout, ils ont du mal à se projeter dans l’avenir avec l’enchaînement des crises et la profonde mutation des habitudes de consommation.
Les stars ne s’en lassent pas. Certaines vont jusqu’à en abuser pour réaliser des coiffures des plus excentriques. Miley Cyrus ou Britney Spears en sont les meilleurs exemples. Depuis quelque temps, les extensions se démocratisent et s’affichent sur les réseaux sociaux. Désormais, leurs prix et leurs techniques varient et tout porte à croire qu’elles sont promises à un bel avenir.
Entre les franchises et les groupes d’indépendants, le marché des enseignes est en constante évolution, mais à un rythme moins rapide depuis dix ans. Pourtant, leur poids financier se renforce dans un marché coiffure de plus en plus atomisé.