Alors que le rapport Bailly sur ce thème a été remis le 2 décembre, une nouvelle loi encadrant le travail dominical devrait voir le jour en début d'année, avec notamment une autorisation étendue de 5 à 12 dimanches par an (dont 7 régulés directement par les mairies) mais en supprimant les dérogations permanentes après 2015. Certains prônent plus de souplesse, mais pas à n’importe quel prix, avec des règles claires alors qu’aujourd’hui, il semble que ce soient les plus grandes entreprises qui prennent le plus de liberté avec la loi, créant des distorsions de concurrence avec les plus petites structures. De son côté l’UPA est pour un maintien global de la règle de fermeture tout en gardant l’ouverture du dimanche matin pour les commerces de proximités favorisant la vie sociale. Zones de consommation exceptionnelle ou touristiques ont déjà des dérogations même si la loi Mallié de 2009 peut être améliorée. Enfin la mise en place du travail dominical doit se faire dans le dialogue estime l’UPA, en dehors des polémiques permanentes sur le sujet… La fracture est de toute façon en nous car nous sommes 69% à être pour l’ouverture dominicale mais aussi 56% à ne pas vouloir (sauf exception) travailler ce jour, d’après un récent sondage BVA/i-télé ! Et bien sûr en étant payés plus et sur une base de vrai volontariat et non sur une sélection à l’embauche des seuls salariés se déclarant prêts à le faire (jeunes sans charge de famille essentiellement).
