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La mode n’a rien de spontané, elle est sociétale et marketing et les maisons de couture ont, dès leurs créations pour l’été et l’automne 2021, anticipé une envie de...

C’est peu dire que le MCB by BS 2021 était attendu ! Deux ans sans grands rendez-vous ont généré une forte attente. Malgré un format réduit, le bilan de ce retour est positif.

Sans bruit, les espaces de coworking à la carte pour les coiffeurs indépendants commencent à percer en France. La Fabrica en est un bel exemple, récompensé par le prix spécial de l’innovation au MCB by BS.

Le Hair Congress, avec ses trois événements artistiques, a mis du baume au cœur aux adeptes d’un artistique haut de gamme grâce à des plateaux d’exception.

Réduire son impact carbone depuis les travaux jusqu’à l’exploitation du salon, c’est possible, chacun à son niveau, et c’est ce que vient d’expérimenter Coiffirst sur son dernier salon.

Si le groupe Michel Dervyn n’est pas le premier à avoir retrouvé ses coiffeurs pour un show, il est l’un des plus importants à avoir osé la représentation physique pour le plaisir de tous.

Le choix du jury cette année avec L’Eclaireur, Toni&Guy et Schwarzkopf Professional, a mis en avant une réalisation édito portable et élégante créée par Valentine Hug, encore étudiante ! Mais quelques beaux dossiers, plus techniques et tout en maîtrise, se sont aussi distingués.

Il est des petites marques qui, à force de persévérance, sont devenues des références, des acteurs incontournables. Tel est le cas de Marcapar, les cuisiniers du cheveu !

Murielle Kabile, artiste polymorphe, utilise le cheveu comme une matière et s’inspire des régions du monde entier. Elle prône une coiffure sans frontières où Noirs et Blancs se connaîtraient suffisamment pour échanger leurs savoir-faire et effacer les peurs de l’inconnu.

La coiffure a réussi son redémarrage fin 2020. Reste que la situation est contrastée, la croissance étant portée par les microentreprises, là où les plus grosses structures ont souffert de nombreuses restrictions.

Adoré ou rejeté, ringard ou glamour, le brushing ne laisse pas indifférent. Marqueur social souvent réservé aux plus aisés, il semble retrouver du sens, après les confinements, auprès des femmes qui ont trop longtemps été privées de leurs coiffeurs. A condition d’en maîtriser la technique pour ne pas le figer dans une époque révolue.

À l’heure de la prise de conscience écologique liée à l’impact de nos déchets, notamment plastiques, un mouvement prend de l’ampleur depuis deux ans : le développement des shampooings solides. Sont-ils adaptés aux salons ? Pas évident, mais on les y retrouve de plus en plus.

Avec le bouleversement des habitudes de déplacement et l’explosion du commerce numérique, toutes les règles que l’on croyait connaître sur la prédominance de l’emplacement semblent devenir caduques. Et pourtant…

Si le traditionnel site Internet peut apparaître comme une première étape en matière de communication digitale, il semble désormais plus utile de miser sur des outils 2.0 bien plus stratégiques pour le professionnel. Leur but ? Inciter le client à pousser les portes du salon et influencer, ensuite, son parcours d’achat.

Avec la crise sanitaire, les plus rétifs au web ont été convertis, ce qui a fait exploser l’influence, déjà grande, des avis Internet. Les gérer est désormais obligatoire pour tout commerce.